Le Fer qui surnage.
2 Rois 6 v 1 à 7.
Les fils des prophètes sont devant un besoin ; élargir le lieu
où ils sont.
Notre vie est faite également de projets où nous désirons
nous élargir : fonder une famille, trouver un emploi, etc
L'un deux va être inconséquent, il va faire tomber dans l'eau le
fer de la hache.
Nous pouvons pensez que cela n'est pas si dramatique, mais remettons le texte
dans son contexte.
Israël est envahi par les syriens, les outils de fer pouvant être
utilisé comme armes sont rares.
Au v. 5 nous lisons que ce fer était emprunté, mais dans le texte
original il est écrit qu'il avait été mendié : "
on l'avait mendié. "
Que de supplications pour obtenir ce fer, il a fallu insister, mendier, insister,
voire promettre
de le rendre en bon état. Et voilà que maintenant le fer est perdu.
Il faut le rembourser, et pire le rembourser le double de sa valeur comme l'obligeait
la loi. Exode 22 v 7 à 9.
Nous sommes en orient et en orient la parole donnée vaut plus que tout
actes ou contrat ;
il faudra rendre ce que l'on doit.
L'homme par ses inconséquences peut se retrouver dans une situation
sans issue où il semble qu'il n'y a aucune solution.
Mais les fils des prophètes se souviennent qu'il y a là l'homme
de Dieu.
Et devant l'impossibilité humaine, il va se trouver la possibilité
de Dieu.
Elisée va rendre possible ce qui est impossible. Elisée va jeter
un bois et le fer va surnager.
L'homme se trouve devant une impossibilité : sauver son âme. Devant
cette impossibilité
Dieu va amener Sa possibilité, devant l'angoisse Dieu va amener l'espérance.
Si Elisée va jeter ce bois, Dieu aussi a jeter un bois sur notre terre
: le bois de la croix où
le Fils de Dieu s'est donné pour rendre possible ce qui aux hommes est
impossible.
Et le miracle se produit, le fer surnage, le miracle se produit, des vies sont
changées, des assassins deviennent des agneaux, des alcooliques sont
délivrés, des perdus sont guéris, des malades sont guéris.
Face à l'impossibilité des hommes il y a la possibilité
de Dieu.
Là où le fer est tombé, le fer a surnager " là
où le péché a abondé, la grâce a surabonder.
"
Elisée va dire cette parole : " Enlève-le.
" Si Dieu a tout accompli, il nous reste un geste
à faire : à saisir ce que Dieu nous donne ou nous rend.
Sachons saisir par la foi la main que Dieu nous tend pour rendre notre impossible
possible.
Si quelqu'un lit ces quelques lignes et se trouve devant aussi une impossibilité,
alors nous vous encourageons à vous tourner vers Celui par qui tout est
possible :
Jésus-Christ, Le Fils de Dieu.
Par une simple prière, Il peut se révéler à vous
et vous bénir, car Il vous aime.
Que Dieu vous bénisse.