Un aumônier des prisons relate
quelques faits bouleversants de son ministère parmi les condamnés
à mort.
" Je t'attendrai
là-haut pour te dire bonjour ! "
lui dit un détenu avant d'être exécuté.
Les lignes qui vont suivrent nous montrent que Dieu est un Dieu de pardon et
qu'Il ne met pas dehors celui qui vient à Lui avec un cur repentant.
Ces lignes sont extraordinaires mais notre Dieu est un Dieu extraordinaire.
S'il est vrai qu'Il hait le péché, Il aime le pécheur.
Cet amour l'a poussé à donner Son Fils : Jésus-Christ.
Le salut n'est ni automatique ni gagné à prix d'or. Il a pour
prix le sang de Jésus.
A nous d'accepter ce salut et à donner sa vie à ce Dieu si merveilleux.
Voilà un de ces faits.
Je m'éveillai avec le sentiment
d'une présence dans ma chambre.
Tandis que je cherchais à faire de la lumière, l'Esprit de Dieu
me dit clairement :
" j'ai un travail
pour toi
dans les prisons. "
N'ayant jamais approché des prisonniers,
je savais que j'aurais à m'appuyer entièrement sur le secours
et la direction divine.
Mes premières visites à la prison n'eurent aucun succès
mais, après trois semaines d'essais, soudain tout changea.
Tandis que je donnais le message à Death Row ( prison où sont
les détenus condamnés à mort )
Un prisonnier interrompit le culte pour me demader de prier pour lui. Je m'arrêtai
immédiatement et je priai.
Les yeux remplis de larmes, l'homme supplia Dieu de lui pardonner, et il fit
là l'expérience glorieuse du salut.
Pendant les dix semaines qui suivirent, seize autres condamnés à
mort se donnèrent au Seigneur, trois d'entre eux
reçurent le baptême du Saint-Esprit.
Le réveil s'étendit à u, autre département de la
prison, nommé : Le trou, où sont incarcérés les
moins privilégiés.
Un grand nombre trouvèrent aussi le salut.
Tous ces condamnés avaient désormais leur Bible et tenaient ensemble
des réunions de prière pendant des nuits entières ;
les plus instruits suivaient des cours bibliques par correspondance.
L'un deux, qui avait passé quatre
ans de prison, devait être exécuté le 4 septembre 1964.
Merveilleusement conduit au salut le 26 juillet 1964, il reçut ensuite
le baptême du Saint-Esprit.
Le gardien en chef m'introduit dans sa cellule. C'était à minuit
qu'il devait être exécuter.
Bien que ce ne fût que quatre heures avant sa mort, quand j'entrai, je
trouvai l'homme allongé sur son sommier,
profondément endormi, sa Bible pressée sur sa poitrine.
Je l'éveillai et nous passâmes les trois heures qui suivirent à
lire la Parole et à prier.
Le coiffeur arriva à 23h30 pour
lui raser la tête, l'homme lui donna son témoignage ainsi qu'aux
gardes qui l'assistaient.
Puis, tous se retirèrent et je restai seul avec lui pendant les dix dernières
minutes.
Il passa ses derniers instants à prier pour moi, pour que Dieu m'oigne
de son Saint-Esprit et qu'il prenne soin de moi.
Il ne se souciait nullement de lui-même.
Enfin le gardien frappa. Tout devint parfaitement calme, je sentais la mort
rôder dans l'air.
Les gardes ouvrirent la porte, et le gardien dit avec douceur : "
Je suis désolé, mais c'est la fin. ".
Il soutint le condamné
en lui prenant le bras gauche, tandis que je lui prenais le droit, et nous descendîmes
les treize marches qui séparent
le temps de l'éternité. Mais le condamné n'eut pas besoin
de secours, il marcha avec calme vers la chaise électrique.
Quand les courroies furent solidement
attachées, il dit au revoir à chacun.
Se tournant vers moi il ajouta : " Frère,
tout est bien maintenant. Je t'attendrai là-haut pour te dire bonjour
! ".
Tandis que le lisais le Psaumes 23, on donna le signal.
Mon frère qui avait servi Le Seigneur que l'espace de quarante jours,
partit pour rencontrer son Dieu.
Je n'oublierai jamais cette nuit où je vis un homme rempli de l'Esprit
de Dieu marcher calmement vers la chaise électrique,
et dont le sourire était déjà gelé par la main de
la mort.