Au
commencement était la Parole, et la Parole
était avec Dieu, et la Parole était
Dieu. Elle était au commencement avec Dieu.
Toutes choses ont été faites par elle,
et rien de ce qui a été fait n’a
été fait sans elle.
Evangile
de Jean chp 1 : 1 à 3
Chapitre
2 : Le Système Solaire
Nous allons voir
ensemble dans ce chapitre consacré à notre
système solaire, qu'il est composé de
plusieurs planètes très différentes,
voir même surprenantes. Ces planètes qui
nous semblent si lointaine mais qui, à l’échelle
de l’univers, sont à porté de main.
Une question que l’on peut se poser est «
Pourquoi avoir crée d’autres planètes
aussi diverses et sans vie ? » Dans le livre
de la Génèse, elles ne sont pas mentionnées
; nous verrons ensemble pourquoi et cela nous conduira
à une conclusion aussi étonnante que révélatrice.
Aperçu
des planètes du système solaire à
une échelle approximative, mais qui donne une idée
des différences de taille entre chaque corps céleste.
De
la gauche vers la droite : Mercure,
Vénus, la Terre et la
Lune, Mars, Jupiter
et ses 4 plus grands satellites, Saturne,
Neptune, Uranus, Pluton
et en dessous le Soleil, immense à
côté des planètes.
Rayon du Soleil : 696 000 km ( environ 109 fois celui
de la Terre )
Température au centre : 15 millions °C
Température à la surface : 5 500 °C
Période de Rotation : 26 jours
Vitesse de révolution autour du centre de la
Galaxie : 220 km/s
Masse : 2x10 puissance 27. Tonnes
Le
Soleil, notre étoile
Le
Soleil fait parti d’un système stellaire
d’environ 200 millions d’étoiles
: la Galaxie (la Voie Lactée). Le rayon de ce
disque galactique que forme la voie lactée, est
d’environ 50 000 années-lumière.
Le Soleil occupe une position périphérique
à 28 000 années-lumière du centre,
soit au 1/3 du disque. Le Soleil est immense, comparé
aux planètes de son système, si on représentait
la Terre avec une pièce de 5 Francs ( 3 cm )
le soleil serait un disque de 2,80 m de diamètre
situé à une distance de 304 mètres.
Pourtant notre étoile est bien petite comparé
aux super géantes telles que « Bételgeuse
» dans la constellation d’Orion, d’un
rayon 1100 fois plus grand. Une éruption solaire
est un phénomène courant se produisant
à sa surface. Il se caractérise par une
émission de lave dans l’espace, c’est
ce qui donnera aux pôles les aurores boréales.
Si on place
un disque devant le soleil ou bien lors d’une
éclipse totale, on peut admirer la couronne solaire.
On se rend compte alors de l’énergie libérée
par le soleil pour arriver jusqu’à nous.
Lorsqu’on se rapproche de très près
on constate des taches noires. Elles se caractérisent
par une température plus basse, mais qui atteint
toutefois les 4000 °C.
Enfin, le Soleil c’est la vie, sans lui rien ne
pourrait survivre sur terre et tout ne serait que ténèbres.
Jésus est la vie et sans lui nous ne pouvons
avoir la vie, car il est "le
chemin, la vérité et la vie" Jean
14 v: 6. Le soleil est une image symbolique
de la Trinité : Deuteronome
33 v: 2. Dieu, Jésus et
le Saint-Esprit. Le soleil, c’est Dieu Psaumes
84 v: 11 et nous ne pouvons nous
approcher de lui, sinon nous viendrions à mourir.
Les rayons du soleil c’est Jésus-Christ
Malachie
4 v: 2, c’est le père qui
l’a envoyé sur Terre pour nous donner la
vie et la chaleur que nous pouvons sentir c’est
le Saint-Esprit 2
Samuel 23 v: 4, nous ne le voyons pas
mais il agit puissamment car c’est la manifestation
de Jésus dans nos vies. Mais tous sont UN : c’est
l’Eternel. Apocalypse
21 v: 23
La
couronne solaire visible lors d'une éclipse
Les
taches solaire
L’Eternel n’est-il pas celui qui peut toutes
choses, même arrêter la course du soleil
? Josué
10 v: 12-13. En effet comment expliquer
de manière scientifique que la Terre puisse s’arrêter
de tourner pendant presque une journée ? La réponse
est pourtant simple : "Rien n’est impossible
à Dieu"
Mercure
est la plus proche du soleil, elle ressemble de très
près à la Lune. Sans atmosphère,
brulée par le soleil, bombardée de météorites,
elle n'a rien de très attirante.
Quelques
caractéristiques:
Distance au Soleil : 58 millions de km
Diamètre à l’équateur : 4
878 km
Nombre de satellite : 0
Pesanteur ( Terre =1) : 0.37
Rotation sidérale : 58,6 jours
Révolution autour du soleil : 87,97 jours
Mercure
La
mission Mariner 10 en 1974, nous a révélé
une planète assez semblable à la Lune,
parsemée de cratères météoritiques.
Mercure, la planète la plus proche du soleil,
a un diamètre deux fois et demi plus petit que
celui de la Terre et tourne autour de notre étoile
en 88 jours, soit une année mercurienne de 88
jours. Gros caillou sans atmosphère, Mercure
est désertique et brûlé. Les écarts
de températures y sont considérables avec
des moyennes de +400°c le jour et de –170°C
la nuit.
Vénus,
est par sa taille la jumelle de la Terre, mais vouloir
y vivre tiendrait de la folie pure !
Quelques
caractéristiques:
Distance au Soleil : 108 millions de km
Diamètre à l’équateur : 12
100 km
Nombre de satellite : 0
Pesanteur ( Terre =1) : 0,91
Rotation sidérale : 243 jours
Révolution autour du soleil : 224,7 jours
Vénus
Plus
connue sous le nom de l'étoile du berger due
à sa présence au lever et au coucher du
soleil, c’est-à-dire l’heure à
laquelle les bergers devaient rentrer ou sortir leurs
troupeaux. Etant très proche du soleil, elle
suit sa course dans notre ciel. C’est sa beauté
qui lui valut le nom de la déesse Vénus
car elle était très belle. De plus elle
était d'une brillance et d’une couleur
bleutée incomparables. Et pourtant ! Vénus
fut considérée pendant longtemps comme
la jumelle de la Terre, jusqu’à l’avènement
des sondes spatiales. On sait aujourd’hui que
Vénus n’a rien de commun avec notre planète,
si ce n’est par sa taille, le composant majeur
de l’atmosphère (96%) étant le gaz
carbonique CO² , vient ensuite l’azote. La
pression atmosphérique à la surface est
90 fois supérieureà celle de la Terre.
En comparaison il faudrait descendre sous l’eau
à
La
surface de Vénus, sans ses nuages
pres
d’1 km de profondeur pour avoir la même
pression. L’abondance de CO² crée
un effet de serre augmentant la température à
470° C. Le comble de tout, c’est qu’il
pleut de l’acide sulfurique et qu'il arrive que
de puissantes décharges électriques se
déclenchent dans la haute atmosphère vénusienne
qui effectue le tour de la planète en 4 jours,
avec des vents de 360 km/h. Enfin, Vénus présente
la singularité de tourner sur elle-même
dans le sens inverse des autres planètes du système
solaire. Sur Vénus le soleil se lève à
l’Ouest et se couche à l’est.
3ème planète
après le Soleil, notre planète Terre possède
un satellite naturel : la Lune. Elle devint au siècle
dernier : "le défi du siècle"
Quelques
caractéristiques:
Distance au Soleil : 150 millions de km
Diamètre à l’équateur : 12
600 km
Nombre de satellite : 1
Pesanteur : 1
Rotation sidérale : 23 h 56 mn
Révolution autour du soleil : 365,25 jours
Distance à la Terre : 384 000 Km
Clair de Terre
La
conquête de l’espace à été
marquée par celle de la Lune. Le 21 juillet 1969,
lorsque Neil Armstrong déclare : «
C’est un petit pas pour l’homme, mais un
bon de géant pour l’humanité »
en posant le pied sur la Lune, le monde vit en direct
un moment historique. Qui aurait cru simplement au début
du 20ème siècle que cela serait possible
? Nous allons voir ensemble les grands moments de cette
course à la Lune.
Mais pourquoi fallait-il absolument
aller sur la Lune? Pourquoi les Américains
allaient-ils investir 24 milliards de dollars dans
cette aventure, et les Russes une somme du même
ordre ? Aujourd'hui encore, il est difficile de répondre
à cette question.
Les Russes partent favoris
Quinze mois après
Spoutnik 1(4 octobre 1957), les Soviétiques
envoient Luna 1 vers la Lune; Luna 2 suit de près
(12 septembre 1959) et termine son vol "comme
prévu" en s'écrasant sur le sol
de notre satellite.
De Luna 3 au programme Soyouz Trois semaines
plus tard, Luna 3 réussit la première
circumnavigation lunaire et prend des photos de la
face cachée de notre satellite. En 1963, le
programme Soyouz de vaisseau habité démarre.
L'homme
sur la Lune : Apollo 17
Son
objectif initial est bien le survol piloté de
la Lune. Pour compléter le dispositif, des sondes
de seconde génération viennent, la même
année, prendre le relais des trois premières
Luna. Les Soviétiques semblent avoir pris une
sérieuse option sur la victoire. C'est sans compter
avec l'extraordinaire intensité de la riposte
américaine.
La
riposte des Etats-Unis
En 1961 : Kennedy lance la
course à la Lune
Le 25 mai 1961, la situation des Etats-unis dans la
course à la conquête spatiale n'est guère
brillante : un Soviétique, Youri Gagarine, vient
de faire le tour de la Terre en satellite (12 avril).
Le premier américain à rééditer
cet exploit (John Glenn) ne le fera qu'en février
1962. Mais les conditions politiques de la « guerre
froide » imposent au président américain,
John Fitzgerald Kennedy ( photo), de relever le défi.
Il annonce devant le Congrès américain
une décision extra-
ordinairement
risquée à tous points de vue : politique,
technologique ou diplomatique. Je
crois - dit-il - que
notre nation se doit de réussir, avant la fin
de la décennie, à poser un homme sur la
Lune et à le ramener sain et sauf sur Terre.
33
missions préparatoires
La mission Apollo allait
être préparée par quatre programmes
préalables, menés parallèlement
et à un rythme extrêmement soutenu. En
cinq ans, 33 missions, directement orientées
vers le projet «lunaire», allaient se succéder.
En
trois grandes orientations
Cette mission Apollo va ainsi se développer dans
trois grandes directions. Premièrement, il fallait
maîtriser la technique des vols habités;
ce sera la tâche des missions Gemini, qui, entre
le 23 mars 1965 et le 12 novembre 1966, expédièrent
en orbite terrestre dix équipages de deux astronautes.
Si les premiers, Virgil Grissom et John W. Young, ne
firent que trois tours de la Terre à bord de
Gemini 3, leurs collègues, Frank Borman et James
Lovell, tournèrent 220 fois, pendant un vol de
330 h 35 min, au cours de la mission Gemini 7 Deuxièmement,
il fallait bien étudier le trajet de la Terre
à la Lune et avoir une bonne carte à l'arrivée.
Deux programmes, Lunar Orbiter et Ranger, s'y employèrent.
En moins d'un an (du 10 août 1966 au ler août
1967), cinq satellites Lunar Orbiter vont réaliser
une partie du travail ; plus de 1 000 clichés
des zones d'alunissage possibles sont envoyés
à la Terre.
Il fallait aussi connaître avec précision
le sol sur lequel le module lunaire devait se poser
et que les astronautes allaient fouler. Telle fut la
fonction du programme Ranger. Les dizaines de milliers
d'images, transmises par les neuf Ranger, permirent
à la NASA d'avoir une excellente connaissance
de la topographie et des paysages lunaires.
Troisièmement, la NASA devait assurer une arrivée
en douceur ainsi qu'un redémarrage en toute sécurité.
Les sept missions Surveyor s'y attachèrent pendant
deux ans. Le 30 mai 1966, Surveyor 1, après un
vol de 64 heures, se posait, au ralenti, grâce
à un système de freinage en deux temps:
réduction de la vitesse à 402 km/h à
l'aide de rétrofusées, puis arrivée
à 12 km/h assurée par les moteurs de descente.
Le
Programme APOLLO
Le
27 janvier 1967, trois astronautes, Virgil Grissom,
Edouard White et Roger Shaffee, à bord du module
de commande («Command Module», ou CM), perchés
en haut de la fusée géante Saturn 5, procédaient
à un essai au sol du compte à rebours,
lorsqu'un incendie se déclara. Ils tentèrent
- en vain - de quitter la cabine et périrent
carbonisés.
Le
lancement d’Apollo 1 était annulé.
La course à la Lune était tragiquement
retardée. Cependant, le 9 novembre 1967, les
110 m de hauteur et les 2 900 t de la fusée Saturn
5 expédiaient un vaisseau Apollo automatique.
La première mission pilotée se déroula
en octobre 1968, avec la mise en orbite terrestre de
trois astronautes à bord d'Apollo 7.
Trois
engins pour Apollo
Lanceur
Saturne V
Outre
le lanceur Saturn, la stratégie s'appuyait sur
trois engins qui constituaient le vaisseau Apollo proprement
dit. Placé sur une trajectoire lunaire, le vaisseau
navigue deux jours et demi vers la Lune. Il se met ensuite
en orbite grâce à un module de service
(« Service Module», ou SM) qui dispose de
ses propres propulseurs. Un second élément,
le module lunaire (« Lunar Module », ou
LM), se détache alors, avec deux hommes à
son bord, tandis que le troisième astronaute
poursuit sa route autour de la Lune dans le module de
commande (« Command Module »).
Le
Module Lunaire descend doucement puis alunit; les
heureux élus peuvent se livrer aux diverses
activités prévues. Leur travail accompli,
ils redécollent pour rejoindre le Module de
Commande, toujours en orbite. Le délicat voyage
de rentrée peut commencer.
Apollo 10, en mai 1969, constitua la dernière
et impeccable répétition, avec essai
du module lunaire, de la montée et du rendez-vous,
puis du retour sans problème sur notre Terre.
APOLLO
11
Sur la LUNE, Enfin !
Le
module lunaire
16 juillet 1969: Michael Collins,
Neil A. Armstrong et Edwin E. Aldrin décollent
de cap Kennedy. Le 19 juillet, la mise en orbite lunaire
est réussie. Dimanche 20 juillet: Collins laisse
ses deux coéquipiers prendre place à
bord du LM Eagle; Armstrong pilote l'engin vers la
mer de la Tranquillité, qui est atteinte à
21 h 17 min (heure de Paris).
Le 21 juillet 1969...
Après sept heures de préparation et
revêtu de son scaphandre, Armstrong pose les
pieds sur la Lune et déclare: C'est un petit
pas pour un homme, un pas de géant pour l'humanité.
Aldrin le rejoint dix-huit min plus tard. Les États-Unis
ont gagné la course à la Lune. Les deux
astronautes prirent le chemin du retour. Ils étaient
restés 21 plantèrent leur drapeau, reçurent
les félicitations de leur président,
se livrèrent à quelques expériences
et heures sur la surface lunaire. Cette fin de mission
se passa comme prévu, et, le 24 juillet, ils
amerrissaient dans le Pacifique.
Suites et expériences
d’Apollo 11 Excepté Apollo 13, qui, en avril 1970,
dut rentrer précipitamment, avant l'alunissage,
à cause de l'explosion d'un réservoir
dans le module de service ( le film de Ron Howard
retrace très bien cette aventure qui aurait
pu tourner au drame. A voir absolument ), les six
voyages lunaires (Apollo 12 à 17) se déroulèrent
« comme à la parade ». Le succès,
presque trop répétitif, des missions
Apollo fut tel que les trois derniers vols (18 à
20) furent annulés. Des contestations s'élevèrent
entre responsables de la NASA et certains milieux
scientifiques et politiques quant à l'intérêt
pour la science et aux conditions d'exploitation des
résultats du programme.
Reste que cette gigantesque aventure technologique
et industrielle a eu des retombées considérables
dans les domaines de pointe des sciences appliquées
: matériaux, propulsion, électronique,
informatique, etc. Ces avancées technologiques
ont également changé, de manière
non négligeable, notre vie quotidienne.
Survol
lunaire
L'homme
sur la lune : Apollo 11
Explosion
d'un réservoir : Apollo 13
Les
perdants de la course
0fficiellement, les Soviétiques
ont soutenu qu'ils ne pouvaient pas avoir perdu cette
course pour la simple raison qu'ils n'y avaient pas
participé, leur programme étant fondé
sur une exploration automatique, non habitée,
de la Lune. De ce point de vue, ils ont sauvé
la face et ont même engrangé plusieurs
victoires.
L'emblème
soviétique sur la Lune Le 13 septembre
1959, le sol lunaire est violé pour la première
fois par l'humanité. A 21 h 02 min et 24 s GMT,
la sonde spatiale automatique Luna 2 percute la Lune,
et s'y écrase, en abandonnant un blason aux armoiries
soviétiques : CCCP, « URSS ». Bien
que l'académicien russe Leonid Sedov déclare
que l'Union soviétique ne revendique aucune possession
territoriale sur la Lune, l'inquiétude croît
aux États-Unis. Les Américains, songeant
aux fusées intercontinentales, s'inquiètent
de la puissance des fusées soviétiques.
De
nombreux points victorieux
Les sondes Luna, lancées
entre 1963 et 1966, auguraient bien de leurs capacités
à conquérir la Lune. Le 3 février
1966, Luna 9 alunissait en douceur ; succès réitéré,
le 21 décembre, par Luna 13, qui put même
tester la consistance du sol.
Trois jours avant le triomphe américain, la sonde
Luna 15 arrivait sur la Lune. Elle était, en
principe, en mesure de prélever des échantillons
du sol et de les rapporter sur la Terre ; c'eût
été un superbe lot de consolation. Hélas,
pour les Soviétiques, la sonde s'écrasa
sur la Lune, et ce n'est qu'en septembre 1970 que Luna
17 put accomplir la tâche prescrite à Luna
15.
Les
excellents Soyouz...
En 1991, on a appris que, derrière ces programmes
plus économiques et, en quelque sorte, plus rationnels,
existait aussi un véritable projet de vol piloté.
Les Soviétiques disposaient, avec les Soyouz,
d'un atout maître ; à savoir des vaisseaux
habités, de grande qualité, qu'ils testaient
et amélioraient régulièrement.
Durant l'année 1968, ils mirent au point des
sondes lunaires, les Zond. lis parvinrent à satelliser
Zond 5 et 6 autour de la Lune et à les récupérer
: Zond 5 dans l'océan indien, Zond 6 sur le territoire
soviétique.
Lanceur
Russe "Soyouz"
...
auxquels il manquait Saturn
Mais une carte décisive manquait dans le jeu
des Soviétiques: un lanceur équivalent
à Saturn 5. Ils mirent les bouchées doubles
pour construire un engin (nom de code N 1) de 4 500
t de poussée au décollage. Le 3 juillet
1969, deux semaines avant la mission Apollo 11, un lanceur
de ce type était mis à feu à la
base spatiale de Baïkonour; il explosa au départ...
comme les deux précédents.
Ainsi, sans contestation possible, les Russes perdirent
cette compétition à laquelle, quoi qu'ils
en aient dit à l'époque, ils participèrent.
Les raisons de cet échec sont certainement multiples,
mais il convient de souligner qu'ils ne rentrèrent
pas complètement bredouilles de cette chasse
à la Lune. Ils avaient énormément
progressé dans la technique des guidages automatiques,
et ils réussirent, finalement, à se doter
d'un lanceur extrêmement puissant, la fusée
Proton, toujours en activité.
Il
faut bien admettre que la conquète spatial est
un exploit de taille. Mais on se demande bien ce que
tout ceci a apporté aux hommes. Il y a eu beaucoup
d'argent investi ( il vaut mieux ne pas savoir combien
! ) et dans quel but ? Ecclesiaste
8 v: 17. La déclaration de Neil Arsmtrong
est une belle parole, mais ne serait-elle pas plus belle
si elle avait été : "
Cherchez d’abord le Royaume de Dieu et ce que
Dieu demande. Il vous donnera tout le reste en plus."
Matthieu 6 v: 33. La parole de Dieu ne dit-elle
pas : " Si vous voulez
vivre, c’est le SEIGNEUR que vous devez chercher."
Amos 5 v: 6. L'Homme n'a-t-il pas perdu
son temps à chercher on ne sait trop quoi ? L'Eternel
ne nous demande-t-il pas autre chose ? Psaumes
53 v: 2